Avec #TousJuristes, libérons nos droits
C’était hier, 5 août 2021. Une décision a été publiée. Puis ce jour est passé, comme les précédents.
Lui rendre sa place et son importance toute relative est aujourd’hui nécessaire.
Dans un monde quelque peu déboussolé et face à un contexte dépeint de façon exagérément sombre en prenant des allures de prison pour la pensée, quelles solutions se dessinent maintenant ?
Durant cette traversée des océans symbolique pour laquelle nous avons tous été embarqués, parfois préparés, pour la plupart dans la surprise la plus totale, tout est à regarder différemment.
Sur le socle de nos lois, nous pouvons construire des ponts ; relier, rassembler et ouvrir à tous notre Droit pour faire valoir les libertés de chacun.
Une démocratie se mesure au nombre de ses avocats dit-on.
Individuellement ou collectivement, accompagnés par tous les juristes qui souhaitent répondre présents, nous avons aujourd’hui la possibilité de retrouver ce que nos institutions ont laissé au travers de leur patient tissage dans le temps.
Des mots assortis de valeurs premières comme autant de ports d’attache.
Jean Giraudoux a raison : « le droit est la plus puissante des écoles de l’imagination. Jamais poète n’a interprété la nature aussi librement qu’un juriste la réalité. » (La guerre de Troie n’aura pas lieu).
Ensemble, rendons ces ponts possibles. S’il est une aspiration partagée par la majorité d’entre vous ce matin, c’est bien celle d’une cohésion tellement éloignée de cette guerre – qui n’aura pas lieu – martelée dans la méconnaissance de ce qui est inhérent à la vie et qui restera, perdurera même bien au-delà de cette page d’Histoire déroutante.
Gardons le cap et à l’esprit que succèdent à toute situation de brouillard et de tangage, le jour et l’équilibre…
Assurément